الجمعة، 18 ديسمبر 2009

Codes de transcription phonétique

La transcription utilisera l'Alphabet Phonétique International (API, en anglais : IPA), présenté à la page qui lui est consacrée. Rappelons qu'il n'est pas le seul, et que les étudiants de Lettres auront intérêt à connaître aussi l'Alphabet des Romanistes, qui présente des différences.

Quelques principes de base sont à préciser préalablement :

Il s'agit d'une retranscription de la langue orale. Il n'est par conséquent pas question de reproduire les caractéristiques de la langue écrite, ni ne se fier à l'orthographe, sauf quand les correspondances sont régulières. Ainsi, l'écrit détache les mots, car il repose sur une lecture visuelle qui nécessite de la clarté. Au contraire, l'oral les regroupe, car il repose sur une saisie auditive. Pour se convaincre de la différence, il suffit de réécrire un texte en supprimant les espaces blancs, il devient illisible ; à l'inverse, si on parle, ou si on lit le même texte mot par mot, et sans liaisons évidemment, la compréhension devient franchement difficile.

La transcription respectera donc les groupes naturels, selon le souffle, l'intonation, le rythme de la phrase. Il n'y aura pas de réponse unique sur ce plan, toutes les variantes de bon sens seront admises. On évitera de scinder le groupe nominal, sauf s'il est long, ou de détacher le COD du verbe, avec les mêmes réserves. Entre les groupes, on laissera un espace blanc.

La ponctuation est un code purement écrit, qui n'est d'ailleurs soumis à aucune règle véritablement stricte. Tout est question de coutume et de bon sens, et un auteur peut se permettre une ponctuation expressive. Les signes de ponctuation seront remplacés par d'autres codes. Ainsi, une barre verticale marquera une pause de la voix. Nous avons choisi ici de nuancer en développant un peu ce code : 1 barre pour une ponctuation faible (la virgule) ; 2 barres pour une ponctuation moyenne (comme le point-virgule) ; 3 barres pour une ponctuation forte (comme le point).

L'intonation ne peut plus être marquée par les points d'interrogation, etc. On remplacera ainsi les signes écrits : une flèche vers le haut pour le point d'interrogation (intonation montante), une flèche vers le bas pour le point d'exclamation (intonation descendante). Les points de suspension sont difficilement retranscriptibles. Dans un schéma détaillé, l'intonation peut être transcrite sous forme de ligne mélodique, une longue flèche à géométrie variable au-dessus de la transcription. Tous les moyens sont bons, du moment qu'ils sont compréhensibles. A la limite, les signes musicaux, si complets, sont les plus appropriés.
http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4429918740398400540

0 التعليقات:

إرسال تعليق